Comme prévu je me suis attelée à la longue tâche du polissage des pétales. Pour qu'un morceau de métal puisse briller il faut lui enlever toutes les rayures en utilisant des papiers d'émeri au grain de plus en plus fin allant jusqu'au 6/0. Donc ça frotte frotte et re-frotte pendant longtemps.
Puis arrive le stade des pâtes à polir. Le choix de la pâte est crucial. Pour le peu de polissage que je faisais avant, à l'école, ma pâte à polir finale était le "Rouge de Paris". Depuis, les choses ont changés. J'ai vu des bijoutiers utiliser d'autres pâtes et de ce fait, je me suis achetée un set complet de pâtes à polir Luxor et je fais des tests. Certaines pâtes à polir ne vont que pour certains métaux, d'autres pour tous les métaux.
Sur ces pétales, j'ai utilisé le rose pour l'avivage. Et l'orange pour le poli final (ou "super finish" comme ils disent).
Je vous montre également le dessous, face cachée que je ne vous ai jamais montré. L'on y voit le négatif en relief dû au ciselage.
Je remarque également que je ne vous ai pas montré tout le matériel de ciselage que j'utilise. Je vous avais montré le coussin pour mettre le boulet et le ciment dans ce dernier. Mais il y a également les ciselets.
J'en utilise trois sortes: les ligneurs ce sont les deux premiers sur la photo, j'ai utilisé en majorité le premier vu la taille des pétales.
Je ne sais comment se nomme le ciselet du centre, mais il sert à repousser la matière. Typiquement lorsque j'avais ciselé un trait assez profond pour les pétales j'utilisais cet outil afin de repousser la matière d'un côté pour donner la profondeur aux pétales.
Et les bouterolles. J'en ai de toutes les tailles, vu les avez sûrement déjà vu sur d'autres photos. Ils sont plutôt utilisés pour le Repoussé. Si j'avais voulu donner encore plus de volume aux pétales j'aurais pu les galber en frappant le côté négatif avec les bouterolles.
Sur ces ciselets donc, l'on frappe avec un marteau de ciseleur. Il a une grande surface de frappe pour éviter de se frapper les doigts vu que l'on regarde la pointe du ciselet et non le marteau. Le bout du manche du marteau a cette forme particulière pour bien tenir dans la main lors du mouvement répétitif de frappe.
Voilà, cette fois vous savez tout! Je vous rappelle que si vous avez des questions au sujet de mes créations ou des techniques que j'utilise vous pouvez laisser un petit message ici ou m'envoyer un e-mail.
Je vous souhaite un bon week-end et à la semaine prochaine!
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